jeudi 8 novembre 2012

Alcools, XVIe Colloque des Invalides


Vendredi 16 novembre 2012, Centre Culturel canadien, 5 rue de Constantine, Paris 7ème


Alcools
XVIe Colloque des Invalides
  16 novembre 2012




Programme:

9h Accueil des participants
9h15
Marie-Claude Delahaye : L’absinthe à l’affiche
Henri Béhar : La fée verte ou l’absinthe de tout bouquet
Denis Saint-Amand : La vie alcoolique du Zutisme
Jean-Paul Morel : Chansons toxiques
Alain Chevrier : Monochromies absinthiques
Yves Thomas : Palais cultivé à l’heure de l’absinthe
Alain Weil : Avez-vous déjà bu du vespetro, mesdames ?
Elisabeth Chamontin : L’alcool de la comtesse

10h 15 Pause-café
Olivier Justafré : Vers d’alcool
Philippe Di Folco : La vérité est-elle soluble dans l’alcool ?
Eric Marty : Rimbaud. La comédie de la soif
Marc Décimo : Halte à l’alambic et à la cocotte-minute !
Bruno Fuligni : Le député Morlot, héros du champagne picard à la commission des Boissons
Daniel Ridge : Le fétichisme du cocktail chez quelques littérateurs
Matthieu Lecoutre : Les Inspirés de la gourde
Daniel Zinszner : Exercice trouvé dans une bouteille
12h – 14h Déjeuner

14h
Benoit Noël : De Wynona Ryder à  Dita von Teese
David Christoffel : Il faut le boire pour le croire
Daniel Bougnoux : Oralités
Alain Zalmanski : Centons et buvons
Pascal Durand : Un dernier Poe
Julien Schuh : Jarry était-il un « alcoholique » ?
Marc Zammit : Racine était-il alcoolique ?
Christophe Bourseiller : Carlos Castaneda, quand la drogue complète l’alcool
Clément Carbonnier : Le bouilleur et le percepteur
Anouck Cape : Le dernier stade de la soif
Aude Fauvel : Poétiques alcoolisées et spiritueux psychiatriques
Jacques Noizet : Hic et hoc 
15h 15 Pause-café
Daniel Aranjo : Vodka et littérature russe
Martine Lavaud : Sous l’objectif : l’écrivain boit
Denis Mellier : John Ford : grande gueule et gueule de bois
Paul Schneebeli : La Mélancolie du dypsomane
Jean-Pierre Lassalle : Alcools surréalistes
Marc Dachy : Bar Nicanor
Dominique Noguez : Santés !
Christian Biet : Buveurs de sang
16h : Table-ronde et débat

Renseignements :
Jean-Jacques Lefrère (jeanjacqueslefrere@orange.com)
Michel Pierssens (michel.pierssens@umontreal.ca)
Centre Culturel canadien
5 rue de Constantine, Paris 7ème
Téléphone : 01 44 43 21 90
info@www.canada-culture.org

samedi 3 novembre 2012

Choisir son Absinthe: Les incontournables


Bonjour à tous.

Pour venir compléter le sujet sur les Absinthes d'initiation, attardons-nous aujourd'hui sur quelques  absinthes qui sont devenues des incontournables de part le succès qu'elles ont rencontré. Bien entendu il est difficile de savoir parmi toutes ces bouteilles laquelle vous conviendra le mieux, mais si vous commencez à apprécier l'absinthe alors il serait dommage de passer à coté de ces quelques références. La plupart sont considérées comme des valeurs sûr et reconnues pour le sérieux de leur procédé de fabrication.
Il y aurait surement bien d'autres excellentes absinthes à citer mais je me concentrerai aujourd'hui sur un dizaine d'entre-elles que j'aime particulièrement.

Commençons par les grandes gammes:


Les absinthes Jade:


Produites par l'américain Ted Breaux, les absinthes Jade sont considérées comme des références des absinthe modernes. Elles sont au nombre de quatre: V.S. 1898,  Nouvelle Orléans, Jade 1901 ( anciennement P.F. 1901), L’esprit d'Edouard. Quatre absinthes aux profils différents qui ont toutes trouvées leur place chez les amateurs.





D'un point de vue personnel, La Nouvelle Orléans me parait etre la plus intéressante, mais c'est une histoire de gout et l'ensemble de la gamme vaut le détour.





Les Parisiennes:










Les Parisiennes sont composées d'un ensemble d'absinthes haut-de-gamme mises au point par le magasin Vert d'absinthe à Paris. Elles sont produites dans 2 distilleries françaises (Emile Pernot & Paul Devoille) et comptent actullement 7 references (Perroquet, Belle amie, L'enjoleuse, la coquette, Désirée, Minette, Rubis).  On les reconnait à leurs bouteilles teintées, au cachet de cire rouge et à ses étiquettes style "belle époque". Les parisiennes respectent de manière rigoureuses les procédés de fabrication de l'époque et sont pour la plupart basées sur des recettes originales datant de l'avant prohibition.
Une gamme qui s'agrandit d'année en année, avec toujours autant de succès à chaque nouvelle production. Anisée, herbacée, complexe, atypique, tout le monde y trouvera son compte.



Si  la gamme est un succès dans son ensemble, la Belle amie est peut être la plus appréciée des Parisiennes, mais encore une fois tout est affaire de goût.


Vieux Pontarlier:

Une absinthe de la distillerie Emile Pernot, indispensable dans le bar de tout amateur d'absinthe. Peut-être un peu moins complexe que certaines citées ici, mais c'est sans doute l'absinthe "de tout les jours" que j'apprécie le plus.
Voir le sujet sur l'absinthe vieux pontarlier 





Duplais


Les absinthes de chez Matter Luginbühl sont reconnues comme étant de grands classiques des absinthes modernes. La Duplais, qui existe en trois versions, est surement le produit le plus connu de la distillerie. Une valeur sure pour tous les amateurs.






Clandestine / Capricieuse / Angélique / Butterfly






Les produits de la distillerie Artemisia sont un incontournable des absinthes Suisse. La clandestine, dont nous parlions déjà dans les absinthes d’initiation, en est surement le produit phare. Les 10 plantes qui rentrent dans sa composition lui offrent beaucoup d’arômes et une belle amertume. La Capricieuse est une version plus alcoolisée et plus forte de la clandestine. L'angélique quant à elle , est une absinthe verte pleine de fraicheur et assez anisée. Enfin la Butterfly est une reproduction d'une ancienne recette d'absinthe américaine de la belle époque ; ses notes acidulées et d'agrumes en font un produit un peu atypique mais très doux et équilibré. A tester sans hésitation.




Roquette 1797



La Roquette est une absinthe de chez Emile Pernot qui a fait sensation lors de sa sortie il y a quelques années. Sa composition est tirée d'une ancienne recette (de 1797) qui lui vaut la réputation d'un véritable témoignage des absinthes de l'époque. Fabriquée en quantité limitée, cette absinthe puissante, au profil très herbacé est très recherchée par de nombreux amateurs.

Eichelberger 68



Citons un exemple d'absinthe allemande de qualité avec l'Eichelberger. Nez boisé, gout de plante équilibré, et bonne amertume. A tester aussi, de la même distillerie, l'absinthe Époque.

Absinthe Napoléon III (Boggy Absinthe)






Ne passez surtout pas à coté des absinthes de l'Absintherie Bourbonnaise. Je cite ici la Napoléon mais les autres produits (Raisonnée, Vichy, Zubrsinthe...) sont également remarquables. Vous pouvez voir l'ensemble des produits ICI (cliquez ensuite sur les bouteilles en bas de page)

 Enigma Verte (Verte de Fougerolles)

  Comme la plupart des absinthes de chez Paul Devoile, elle est obtenue par un assemblage de distillats (c'est à dire que chacune des plantes a macéré puis a été distillée séparément avant d'etre assemblées). Fruitée, douce et ronde, elle offre des note boisée très caractéristique. Sa recette est issue d'un traité de liqueur de 1899.  Existe également dans une version blanche à 74°. Un grand classique depuis près de 10 ans.



 N'oubliez pas, si vous souhaitez savoir où vous procurer l'une de ces bouteilles, allez voir le sujet: Où acheter de l'Absinthe